Salutations de Comete

[RP]
Les écrans de contrôles de l'astroport jouxtant le Palais aux Mille Sphères montraient qu'un grand vaisseau approchait de l'orbite de la planète. Aussitôt, les contrôleurs envoyèrent les appels de rigeur. Le haut-parleur crachota puis une voix en sortit :

- Le Queen Esmeralda demande l'autorisation d'atterrir. Nous venons en paix. Je répète, notre but est pacifique.

Le contrôleur en chef réfléchit rapidement. Bien que ce navire était fort imposant, il était venu seul. Le but pacifique annoncé semblait donc évident. Il donna son autorisation pour l'atterrissage.

Lorsque le grand vaisseau perça le voile des nuages, les hommes au sol le regardèrent avec étonnement. Rarement, ils n'avaient vu un aussi grand vaisseau d'aussi proche, mis à part les vaisseaux des Lords.

Une fois posé, un sas s'ouvrit et une passerelle s'abaissa lentement jusqu'au sol. Une silhouette apparut, suivie par deux autres. La première ombre, encapuchonnée dans sa cape, se retourna, fit un signe de la main aux autres qui s'arrêtèrent, puis amorça la descente.

Lorsqu'elle toucha le sol, les techniciens et mécaniciens de l'astroport eurent la surprise de reconnaître l'occupante du vaisseau.. Car il s'agissait d'une femme. Un homme s'approcha d'elle et lui indiqua la porte à emprunter pour rejoindre le Palais aux Mille Sphères. D'un gracieux mouvement de tête, la femme le remercia et prit la direction du Palais.

Traversant le long couloir d'un pas assuré, elle s'arrêté au poste de contrôle qui délimitait l'entrée du merveilleux palais. Elle déclina son identité et attendit pendant que les soldats communiquaient l'infomation. Puis, l'un d'eux appuya sur un bouton, et un pan de mur s'éleva, permettant l'accès au Palais.

La femme avança de quelques pas, puis s'arrêté, attendant qu'on vienne la chercher pour la mener devant les Lords. Un homme en uniforme s'approcha d'elle. Au vu des multiples décorations qui ornaient sa poitrine, elle sut qu'elle avait affaire à un général.

Général, mes respect. Savez-vous si les Lords souhaitent m'entendre dès à présent ?

Madame, j'ai ordre de vous conduire devant eux immédiatement.

La précédent, il se dirigea vers une salle de réunion non loin de là. Il frappa d'un coup sec à la porte, l'ouvrit et annonça :

Messieurs les Lords, voici Dame Comete.

Dame Comete entra dans la pièce. Elle repoussa alors le grand capuchon qui masquait ses traits et repoussa sa cape en arrière. S'approchant de la grande table, elle se tint debout près d'un fauteuil.

Messieurs les Lords, je crois que vous connaissez déjà ma réputation. J'ai eu récemment l'heur de combattre aux côtés de l'un des vôtres mais mes faits d'armes ne s'arrêtent pas là. Au début de l'univers, j'ai maintes fois fait trembler des seigneurs qui s'étaient tournés vers l'obscurité et je les ai fait périr avec d'anciens compagnons. Certains de mes anciens compagnons ont péri, d'autres sont encore debouts. Je viens à vous en paix afin de vous présenter mes hommages.

Elle attendit un court instant, laissant les Lords apprécier ses paroles.

Je tiens également à vous dire que nul Lord n'aura à craindre de voir mes troupes fondre sur sa planète. En m'associant à Lord Karma, j'offre la paix des armes à tous les Lords.

Sur ces mots, elle s'assit et laissa la parole aux Lords.
[/RP]

Comme je viens de le dire dans mon RP, je viens en paix, ne souhaitant pas croiser le fer avec votre alliance. Je viens également à titre privé, mais je trouvais inapproprié de vous faire part de mes intentions à la Taverne. En tant qu'invitée, je ne trouvais pas non plus approprié de le faire au jardin.

Si j'ai mal choisi l'emplacement de mon post, je vous prie de m'en excuser et de le déplacer là où il se doit.

Je ne sais pas trop quoi rajouter d'autre mais si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser, je me ferai un plaisir d'y répondre.

Il était midi, la nuit s'était passé dans le calme, et l'ambassadeur était déjà réveillé depuis 6h. Il était dans son bureau assistant lui même aux meilleures programme de la galaxie, et tout ceci en 9D.

Définition du 9D: Le 9D représente 9 dimension, c'est à dire qu'il n'y a ni recepteur pour le 3D ni télé pour le 2D. La 9ème dimension deprésente la dimension du cerveau, plus exactement la partit mémoire du cerveau. C'est à dire que Lord Karma regarde des video de sa vie dans sa tête...

Une lumière rouge le distraya et l'emporta hors de ses pensées, dans la réalité.
Tout a coup il ouvrit les yeux prit de panique et d'exitation face à cette lumière qui devenait de plus en plus rouge.
Le son arriva ensuite celui donné une sorte de "Biiiiiiiiiiiippppppppppp". Pas le temps de réagir, pas le temps de voir ce que celà signifié, Lord se leva, et enfin comprit qu'il s'agissait de l'alarme aux intrus.

Il cria "viteeeee" alors qu'il fut seul dans son bureau, et se mit aussitot à courir vers la salle de controle. Les autres Lords paraissait sein et confiant.

_Monsieur, ne vous inquiètez pas, nous nous sommes trompé de bouton, il s'agit simplement d'un arrivé pacifique !
_Mais j'étais en... bon, laissez tombé, mais qui s'est trompé?
_Devinez... c'est Lord Coone comme d'habitude, qui voulez vous que ce soit?!
_Arf laissez le tranquil je vais l'engueuller moi même ! hihi bon et c'est qui cet arrivant?
_Laissez moi voir... Tour de controle, tour de controle vous me recevez?
_Pshhhhtt, oui, pshhhhhtttt, 5 sur 5 commandant.
_Ok quel est ce vaisseau intru?
_C'est la propriétaire du Queen Esméralda mon commandant ! psshhhhht
_La propriétaire du... quoi?
_Euh ce nom me dit quelque chose, c'est.... arf j'arrive pas à me souvenir, c'est.... non je me souvient plus ! ah si Comete !
_Comete? ahhhhh ta nouvelle allier avec qui tu as combattu !
_Oui elle est là c'est cool ! Je veux être le premier sur els lieu, passe moi le décapsuleur magnétique je me téléporte jusque chez elle, elle m'acceptera !
_Bien chef, tenez !
_Le décapsuleur magnetique, pas le décapsuleur des bouteille, t'es pas doué...
_ Ok voila !
_Bien.




[HRP] Bienvenue chez nous, content que tu sois venu [/HRP]

Dame Comete, maintenant assise devant l'assemblée des Lords, songeait à l'agréable surprise que lui avait faite Lord Karma un peu plus tôt. En effet, presqu'aussitôt que le Queen Esmeralda avait été repéré sur les écrans de contrôles, ce dernier s'était téléporté à bord du vaisseau.

Bonjour à vous, Lord Karma et soyez le bienvenue à bord de mon humble navire. Me ferez-vous l'honneur de prendre les commandes pour la séquence d'atterrissage ?

Sur ces mots, Dame Comete s'était levée du fauteuil de commandement et l'avait cédé à Lord Karma. Une fois que le grand oiseau s'était immobilisé sur le sol de l'astroport, Lord Karma s'était levé et avait dit à Dame Comete :

Madame, je vous retrouverai à la salle du conseil.

En disant ces mots, il avait actionné son décapsuleur magnétique portable et avait rejoint les autres Lords. Dame Comete, quand à elle, avait ordonné l'ouverture du sas.

Maintenant, elle était assise devant eux. Devant leur silence, elle reprit la parole.

Messieurs, le peuple Spacien, qui m'a élue à sa tête, est l'un des peuples les plus doués dans cet univers pour construire des épées comme celles qui ornent vos baudriers. En guise de gage de mon pacifisme, en ce moment même de précieux cadeaux sont déchargés du Queen Esmeralda. J'ai personnellement fait forger une épée pour chacun d'entre vous. Nos épées sont trempées dans un métal d'une telle qualité que nul ne peut briser celle qui est maniée par un coeur pur. Mais trahissez une fois une parole donnée, et ces épées s'effriteront dans leurs fourreaux.

A peine eut-elle terminé qu'on frappa à la porte. Le général qui avait guidé Dame Comete jusqu'à cette salle entra et dit :

Maîtres, cette dame est une félone. Nous venons de découvrir dans les cales de son navire un chargement d'épées !

Le soleil rouge d'Orange n'arrivait pas à chasser la brume persistante de ces derniers jours. Un vent violent s'était levé et n'avait cessé depuis, sa force et sa ténacité balayait sans cesse les rues, créant le plus gros nuage de poussière jamais vue...

L'heure était matinale, comme à son habitude, Lord Byron avait finit sa nuit affalé sur un banc de chez Joes... l'un des bouges les plus sordides d'Orange. Ici pourtant on ne vivait pas vieux... La strada aurait du depuis longtemps du mettre fin à ses jours, ou le vendre au marché humain... mais il était comme chez lui, aucun mafieu n'avait jamais osé lever la main sur lui... nombreux le craignaient, non pas de part sa lame, mais de part son verbe et son esprit tortueux... et puis sans lui la paix signée entre les chefs de clans n'aurait jamais vu le jour... On le savait solitaire, triste, égris et pourtant toujours attentionné, à l'écoute. On ne comprenanit pas ce besoin incessant de s'immoler dans l'alcool et les drogues les plus fortes qui puissent circuler... Depuis tout ce temps il aurait du mourrir, plus d'une fois... Joes savait peu de chose sur lui, a part le nom d'une femme... Joie qu'il l'appelait dans ses rêves éthérés... il ne l'avait jamais vu et se demandait même si elle existait.... Alors qu'il le regardait pensivement, compatissant, il entendit le bruit de son "bipeur", encore l'un de ces vieux trucs du monde ancien qu'il affectionnait... Se demandant si c'était important, il décida de le réveiller. Lord Byron maugréat, roula, tenta de se lever et s'écroula littéralement sur le sol.

_ jee bjav, crrr, merd,dro huiioo!
_Seigneur... Joes lui passa un bras sous les épaules et l'aida à se soulever.
_Mhumm quu.. quuoi qu'estquiya? qu'ou suije? réussit il à articuler de sa voix pateuse..
_Seigneur.. votre.. heuuu votre bipeur c'est mit en route..
_humm chié! pas possible de roupiller tranquille!
_Je.. je excuser moi je ne voula..
_T'en fait pas mon bon Joes, je.. bon aide moi à m'assoir et serre moi un grand verre de kidja!
_A cette heure Seigneur?

Lord Byron le regarda d'un oeuil noir, Joes comprit qu'il ne servirait à rien d'insister et alla chercher le tord boyaux... Lorsqu'il lui apporta, Lord Byron semblait lire sur son "bippeur".

_Joes, remballe ta bouteille mais tient la au frais. Je dois partir d'urgence, a plus tard mon ami..

Il se leva avec toute l'élégance que lui connaissait Joes, mais il ne s'abiturait jamais à cette capacité de passer de cet état d'épave au port altié des Grand Seigneurs... peut être de la magie la dessous se disait il en son fort intérieur...

Lord Byron rejoignit son vaisseau au pas de charge, il ordonna le décolage immédiat en direction d'Eldarande. A son arrivée, la porte de saut était déjà activée, prête à le transporter sur Leoween. Il finit son voyage à bord de L'Ygdrasil, son vaisseau Arbre pour rejoindre la planète de la confrèrie. Il n'avait d'autre idée en tête que de voir cette femme que son allié et ami Karma lui avait tant parlé... Son coeur vibrait de peur et d'exitation, peut être enfin allit il la revoire, peut être enfin Gaia/Joie/je était elle revenue...

Il entra comme à son habitude par la petite porte, vêtue de sa chasuble vie-eau de couleur sombre, il monta directement au balcon. De là il eut le loisir d'admirer cette femme, sa beauté, son port majestueux, son regard perçant... Il ne savait si c'était elle, il ne put la reconnaitre... mais il sentait une présence, une présence forte, un esprit dépassant le commun des mortels. Il sut que cette femme était bien plus que ce qu'elle voulait montrer... Karma comme à son habitude avait vu juste...


[HRP] oups désolé j'ai pas pu résister mais c'est pas ma faute c'est à cause de Karma ha oui!!!!!

heu et ha oui rassurez vous chui pas un alcoolo mdr [/HRP]

En entendant le général, Dame Comete avait souri.

Voici qui confirme mes dires. Voyez-vous, le général a simplement vu les épées qui vous sont destinées. En gage de ma bonne foi, et en attendant que ces épées ne soient amenées ici...

Elle fit une courte pause, se leva et sortit sa propre épée du fourreau. Elle était si brillante que la lumière du soleil y scintillait avec un éclat rouge et celle de la lune y luisait avec un reflet froid; son fil était dur et tranchant. Sans sourciller, elle la tendit à Lord Karma.

Je vous confie Anduril, ma plus fidèle compagne, sans laquelle je serais morte depuis longtemps. Je demeurerai désarmée en votre présence tant que vos présents ne vous auront pas été remis.

Lord Karma saisit l'épée comme à contre-coeur. Il répugnait à voir Dame Comete ainsi désarmée aussi ordonna-t-il au général de faire apporter le plus rapidement possible la cargaison d'épées.

Un silence lourd régnait sur la salle... L'attente, qui ne dura que quelques minutes, sembla à tous interminable. Seule Dame Comete semblait confiante et demeurait sereine.

Lorsque les épées furent enfin amenées, Dame Comete se leva et s'approcha des caisses. Elle saisit la première épée, logée dans son fourreau.

Lord Karma, vous qui êtes devenu mon compagnon d'armes, voici pour vous Glamdring. Lorsqu'une personne vous approchera en vous voulant du mal, sa lame se teintera de bleu et vous saurez alors que vous devez vous défier de cette personne qui aura le coeur impur. Prenez-en grand soin et ne laissez pas votre coeur être souillé par de mauvaises intentions.

Elle tendit alors l'épée, toujours dans son fourreau, à Lord Karma. Lorsqu'il l'en retira, elle glissa sans bruit et sans heurts. Lorsqu'un rayon de soleil toucha son fil, un éclair lumineux innonda la pièce pendant un bref instant. Il la soupesa et apprécia le poids et l'équilibre de l'épée. Il la remit au fourreau et retourna s'asseoir. Tendant la main vers Anduril, il fut interrompu dans son geste par Dame Comete.

Non mon ami. Laissez-là mon épée car vous n'avez pas encore tous reçu vos présents. Lord Nucléo, approchez, voulez-vous. Voici pour vous Orcrist. Elle fut forgée en même temps que Glamdring et dans le même métal. Votre épée est donc l'épée soeur de celle de Lord Karma.

Elle laissa à Lord Nucleo le temps d'apprécier l'épée qu'elle venait de lui offrir. Sans nul doute, c'était la plus belle lame qu'il eut vue de sa vie. La réputation du peuple Spacien, en temps que forgerons, n'était pas surfaite.

Lord Byron, je vous ai vu m'observer lorsque je suis descendue de mon vaisseau. Pour vous, j'ai fait forger Anglachel. Puisse-t-elle vous escorter tout au long de votre vie.

Lord Coone, voici pour vous Gurthang, la soeur d'Anglachel. Lord Italia acceptez de recevoir de mes mains Anguirel. Pour vous Lord Bismarck, voici Aranrúth. Lord dingo, acceptez Gúthwinë. Hadhafang sera pour Lord Neage. Pour Lord Fingolfin, voisi Ringil. Pour Lord Arkantique, Herugrim fut forgée. Pour Lord Korhil, ce fut Aeglos. Pour Lord Gïsp, ce sera Angrist. Pour Lord calintz, Aeglos.

Elle continua ainsi à distribuer les épées, en disant à la fois le nom de l'épée et celui de son destinataire, jusqu'à ce que chacun des 34 Lords eut recu son épée. Elle se dirigea ensuite vers la seconde caisse.

Voici également des présents qui vous seront fort utiles pour combattre les derniers Seigneurs Noirs encore en vie dans votre quête des livres maudits. Voici des chemises à cotte de maille qui furent forgées dans le Mithril. Comme vous le savez, ce métal est très rare et est indestructible. En les portant sous vos vêtements, les Seigneurs Noirs ne pourront vous faire d'autre mal que celui provoqué par les mots.

Maintenant que je vous ai offert mes gages de paix, me ferez-vous confiance, moi qui suis restée désarmée devant vous pendant que je vous donnais les meilleures lames dont vous eussiez pu rêver ?

Lord Byron prit l’épée que Dame Comete venait de lui offrir. Lorsqu’il sortit la lame de son fourreau, une chaleur sourde commença à monter dans son avant bras. La cérémonie de remise des lames se prolongeait, mais la sueur envahissait son corps, réveillant une fièvre endormit depuis si longtemps. Sa perception des lieux commença à se troubler, son esprit fuyant avec la célérité d’une vague de ténèbres. La peur l’envahit en même temps que ses souvenirs. Puis elle se réveilla, accrochée en bandoulière sur son dos comme un fardeau, elle reprit vie. La plus effroyable des terreurs balaya le cœur du Lord. Il fut projeté au sol sous le regard béhaï des autres Lords et de Dame Comete. Il hurla d’une voix sortit d’outreterre : « FUYEZ !!!!! FUYEZ !!!!

Puis ce fut le déchainement, la lame cachée dans son dos sortit de son fourreau mut par sa propre volonté. Elle s’éleva dans les airs en tourbillonnant. Autour d’elle les objets commencèrent à voler emprisonnés dans le tourbillon qu’elle formait. Tous reculèrent, laissant Lord Byron tordu de douleur au sol. La lame de l’épée se mit à luire d’une couleur rouge sang, parcourue de stigmate d’un noir intense, comme celui d’un trou noir. Anglachel, l’épée qu’il venait de lui être offerte s’éleva à son tour dans les airs. Toutes les lames présentent en ce lieu de se mirent à vibrer. L’intensité grandit rapidement, la salle balayée par une tornade, chacun s’accrochant à ce qu’il pouvait, leurs yeux ébahis, torturés par la peur. Le bruit de déchainement couvrait à présent les hurlements de Lord Byron.

Puis se fut l’affrontement, les deux lames se ruèrent l’une sur l’autre avec une force dépassant l’entendement. Pendant une seconde, qui resta gravée comme une éternité dans l’esprit de chacun, le silence se fut. Tous purent observer l’onde de choc qui se forma telle une sphère intemporelle autour des deux lames en contacts. L’onde explosa dans toutes les directions, le temps et le bruit qui avaient semblés suspendu rattrapèrent la réalité.

Ce fut le vide absolu dans tous les esprits. Au bout de quelques secondes certains reprirent connaissance, Dame Comète en premier, son épée l’eut elle protégée par un champ de force au moment opportun. Elle avait été projeté contre les murs de la gigantesque salle tout comme toutes les personnes s’y trouvant, à l’exception de Lord Byron qui gisait au centre. De nombreuses tentures ancestrales brulaient, tout comme les meubles, les sièges ou tout autre objet présent autour du foyer. Dame comète sentit de nombreuses douleurs sur son corps, elle vit qu’autour d’elle de nombreuses personnes saignaient tout comme elle. Mais la tempête n’était pas finit. Les deux épées étaient entrées dans un combat titanesque. Stormbriger, la lame du Chaos, que Dame Comete avait reconnue, avait largement le dessus sur Anglachel. La plus grande des terreurs qu’elle n’ait jamais ressentit l’envahie. Elle comprit que la fin des temps se jouait en ce temps, en ce lieu. Le mythe de la lame du destin, avait prit corps ici. De nombreuses questions se bousculèrent dans son crane… d’où venait elle ? Pourquoi Lord Byron la possédait il ? Depuis combien de temps ?... Mais elle n’avait pas le temps de se poser ces questions… Il fallait agir et vite…

Lord Byron, gisant dans une marre de sang sembla bouger. Karma, à quelques pas de là vit son ami, et comme à son habitude, son cœur parla avant son esprit. C’est sans ce soucier de sa propre mort qu’il courut au chevet de Lord Byron. Les deux épées projetaient dans toutes les directions des éclairs. A chaque coup porté, des débris incandescents explosaient telle la lave d’un volcan en pleine éruption. Mais il parvint à rejoindre son ami, le prit dans ses bras et le retourna. Lord Byron semblait vivre, mais il perdait beaucoup de sang. Karma le secoua en l’appelant. Lord Byron ouvrit des yeux vitreux, injectés de sang. La colère, la tristesse et la peur se lisait sur le visage de Karma. Lord Byron fut prit d’une toux, le sang gicla de sa bouche alors que Karma le retenait. Il s’agrippa à son ami et la toux cessa alors qu’il reprenait son souffle.

_ Karma… Karr heuchh… Karma…, réussit à articuler Byron
_ Oui mon ami, je suis là… je vais t’aider…
_ Heucchhh, Byron attrapa l’épaule de Karma.
_ La… la Princesse Karma, heucchhr, la Princesse est elle, rrcchhrr, vit elle ?
_ Je.. , je ne sais pas… Il regarda autour de lui, les épées continuaient leur combat acharné, les murs tremblaient, certains tentaient de se relever, mais dans le noir de la salle il ne voyait pas à plus de quelques dizaines de mètres..
_ Je ne la voix pas Byron, mais tient le coup, on va s’en sortir..
_ Tr..chhrrr… Trouve là, vite, amène là ici vite…
_ Mais, mais je ne peux te laisser…
_ Vite mon ami, ou personne ne verra la prochaine aube dans cette galaxie !

Lord Karma le regarda interloqué, puis son esprit guerrier reprit le dessus. Il se le va et courut dans la direction dont il pensait que Dame Comete fut projettée. Il la trouva rapidement.

_ Venez Dame Comete, vite venez !
_ Mais ces gens ! Nous ne pouvons pas les laisser ainsi !
_ Venez je vous dis ! Nous les aiderons, mais venez je vous en conjure

Elle le suivit et ils rejoignirent Byron. Lorsque Dame Comete le vit, une ombre de colère passa dans ses yeux… elle ne comprenait pas et avait terriblement peur.
Lord Byron tendit une main vers eux, il s’était relevé et s’aidait appuyé contre un pylone de granit.

_ Vite ! Venez leur disait il en leur faisant signe.
Arrivée à sa hauteur, Dame Comète s’immobilisa. Lord Byron lui posa une main sur son épaule l’attirant à lui. De son autre main il tentait de stopper la forte hémorragie qui s’écoulait d’une plaie béante de son ventre.
_ Dame Comète ! Reprenez votre épée ! vite ! A ces mots elle vit Anduril à quelque pas d’elle, tombée au sol. Karma la ramassa et lui tendit. De nouveau elle regarda Byron mais d’un œil lucide et éclairé.
_ Que dois-je faire ?
_ Appelez les autres épées, donnez leur l’ordre d’attaquer ! Qu’elles se ruent toute sur Stormbriger !
_ Mais je ne peux pas faire ça ! Je n’en ai pas les pouvoir !
_ Si vous l’avez ! Il est en vous, laissez le vous envahir, faites moi confiance…

A ces mots, la main qui tenait son ventre se plaça au dessus du front de Dame comète, du sang tombant sur son visage. Au creux de la paume, un objet rond pulsait d’une énergie bleue. Cet objet était lié à une sorte de gant en or qui entourait les doigts de Byron et reliait par des chaines le cercle de la paume. Lord Byron accentua la pression sur l’épaule de Dame Comete afin de raffermir sa prise. Puis une lumière bleue sortie de sa paume et toucha le front. La Dame semblait subitement tétanisée, les yeux sortant quasiment de leur orbite, son corps s’affaissant légèrement en arrière. Karma regarda la scène quelque seconde. D’un seul coup, Byron ferma la main, la lumière bleue stoppa aussi sec.

Dame Comète reprit dans la seconde ses esprits. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ses pupilles avaient disparues tout comme le blanc les entourant, laissant place à des orbites totalement bleu, d’un bleu nuit intense, profond. Autour d’elle les couleurs changèrent. Le calme tomba tout autour, mettant un genou à terre, la pointe de son épée plantée au sol, elle commença une sorte de litanie les deux mains enserrant le pommeau de l’arme. Des tentacules éthérés, de couleur bleu, se dispersèrent depuis Anduril dans toutes les directions de la pièce. Une à une chaque épée données aux Lords fut touchée. Tour à tour elles privent vie sous le regard interloqué de leur possesseur. Puis dans un mouvement formidable, elles se ruèrent toutes en direction des deux combattantes.

Très vite Stormbriger redoubla d’intensité, mais fut rapidement submergée par le nombre. Dame comète se releva, regarda quelque instant le combat, puis muée par une force invisible, elle leva son épée en l’air et trancha dans le vide. Une vive explosion de lumière s’échappa de la ligne qu’avait suivit le mouvement de la lame. Une porte dimensionnelle venait d’être ouverte, la vive lumière attirait tous les regards. Toutes les lames se regroupèrent alors pour former un mur devant Stormbriger et commencèrent à avancer à l’unisson. L’épée du chaos déchaina toute son énergie pour se sortir de cette fin. Mais elle ne put rien faire contre les autres. Elles avaient formées une vague, chacune remplaçant l’autre au devant du combat… Elle ne put qu’encaisser et reculer, jusque l’ouverture… De désespoir elle bloqua encore quelques attaques, résistant de toutes ses forces pour ne pas passer l’ouverture, puis le groupe de lames donnèrent leur dernier assaut… Stormbriger fut projettée au travers de la porte, qui se referma juste derrière elle…

Le calme retomba subitement dans la pièce… Tous les présents semblèrent perdu quelques secondes… puis les premières plaintes s’entendirent. Le crépitement des flammes qui brulaient les derniers vestiges de la somptueuse salle de réception ramenèrent chacun à la réalité. Dame Comete elle aussi semblait avoir retrouvé ses esprits, tout comme ses yeux… Karma et elle se précipitèrent sur Lord Byron qui gisait au sol. Il respirait encore mais faiblement. Un faible marmonnement sortait de ses lèvres… Dame comète approcha son oreille… elle n’arrivait à comprendre jusqu’à ce qu’un mot se fasse audible… « Merci ». Puis Lord Byron sombra dans l’inconscience.

Tous les présents se souviendraient jusqu’à la fin de leur vie de ce jour où Storbringer, l’épée du Chaos, fut chassée de cette réalité par Dame Comète…

Dame Comete, encore choquée de ce qui venait de se passer, retrouvait ses esprits. Puis, regardant lord Byron qui se vidait de son sang, elle ouvrit un petit sachet retenu par une chaîne de cuivre qui reposait au creux de sa gorge et en sortit quelque chose.

Croisant le regard de Lord Byron, voilé par la souffrance et dans lequel elle lisait qu'il avait accepté sa mort, elle ouvrit la main et les Lords présents virent une pierre bleue au creux de sa main.

Dame Comete ferma les yeux un bref instant puis, les rouvrant, elle plongea son regard dans la pierre qui se mit à palpiter doucement au rythme du poulx de Dame Comete.

Les Lords ne pouvaient détacher leurs yeux de la pierre et avaient l'impression qu'elle les entraînait au sein même des reflets scintillants qui en émanaient. Les Lords détournèrent rapidement le regard car ils avaient l'impressoin d'être pris dans un tourbillon qui leur donnait la nausée mais Dame Comete la contemplait toujours.

Lord Karma arracha la chemise de Lord Byron et déchira un pan de sa cape afin de panser son ami comme il pouvait. Il s'interrompit soudain. Le sang ne coulait presque plus, et il lui semblait que la plaie se refermait toute seule, comme par magie.

Des gouttes de transpiration perlaient sur le front de Dame Comete. Lord Karma regardait toujours le ventre de son ami où ne restait plus qu'une goutte de sang, pas plus grosse qu'une tête d'épingle. La plaie était entièrement refermée et nulle cicatrice ne se voyait.

Dame Comete prit une profonde inspiration, referma le poing sur la pierre et la remis dans le sachet. Elle était livide et on lisait un épuisement sans nom sur son visage. Lord Byron, exsangue, la regardait, stupéfait et dit d'une voix ferme et empreinte du plus profond respect :

J'ignorais que d'autres connaissaient ces joyaux.. Dame Comete, vous maîtrisez la science des matrices et grâce à elle, vous m'avez soigné.

J'ai été formée à l'usage des pierres-matrices dans le but de soigner les corps meurtris dès mon adolescence. Mais je n'en use que rarement

A peine eu-elle dit ces mots, qu'elle s'écroula, ivre d'épuisement après le formidable travail mental qu'elle venait d'accomplir pour sauver Lord Byron.

C'est avec son grommellement caractéristique que Lord dingo s’extirpa de la petite conduite menant au chantier de sa prochaine grande réalisation en l’honneur de l’EdenLord. Mais chut, c’est un secret. Un coursier avait été dépêché tout spécialement dans ce coin reculé de l’Eden pour transmettre un message de toute urgence à Lord dingo. Celui-ci grogna un merci au coursier qui lui tendait un parchemin fait dans le papyrus le plus pur et finement relié d’un superbe ruban grenat. Il l’ouvrit, prit connaissance de son contenu, puis regarda le coursier :

- Combien de temps pour rejoindre le Palais aux Milles Sphères ?
- Quelques secondes Seigneur, le temps de régler votre téléporteur.
- Mon quoi ? Ah oui, ce gadget technologique là. Mais ne voyez-vous pas que nous sommes loin de tout ici ? Je suis le garant de l’ancienne tradition des Lords, de ceux qui combattaient encore à l’épée et se déplaçaient à cheval. Donc je répète, combien de temps pour rejoindre le Palais aux Mille Sphères ?
- Environ trois jours en utilisant les relais que vous avez fait installer le long de l’unique route de l’Eden.
- Hé bien voilà quand tu veux, tu peux répondre à mes questions. Allez, file ! Ecuyer, sellez-moi le meilleur attelage disponible, nos deux meilleurs chevaux.

Alors que le coursier ne se fit pas prier en déclenchant son téléporteur, l’écuyer partit lui en courant chercher les deux meilleurs étalons présents à l’écurie. Lord dingo se mit en selle et partit immédiatement, non sans avoir donné toutes les consignes nécessaires au bon déroulement de son chantier, et en ayant également pris avec lui ses armes.

Il arriva dès le lendemain au Palais, maudissant le coursier qui ne savait rien de sa géographie. « La technologie les abrutira tous. Comment ne pas connaître les positions du Palais et de notre belle région minière ? ». Il descendit et s’en alla quérir de nouvelles informations auprès des autres Lords, qui devaient déjà être sur place, eux. Quand il pénétra dans la salle du Conseil il vit effectivement qu’il était le dernier, ou presque, le poète Lord Byron devant toujours être sur sa Lune.

- Bienvenue Lord dingo, nous ne vous espérions pas si tôt, le petit Coone Junior, l’un de nos nouveaux coursiers, nous avait dit que …
- Oubliez-le, je ne savais pas la descendance des Lords aussi mal assurée. Heureusement que d’autres sont là pour redresser la situation …
- … Et dommage que d’autres n’en aient aucune, de descendance, n’est-ce pas dingo ? ironisa Lord Coone.

Ignorant la pique du Seigneur Coone, Lord dingo poursuivit :

- Quelle est donc cette affaire urgente pour laquelle on me fait venir ?
- Hé bien il semblerait que nous recevions une visite de haute importance, d’après l’Oracle.
- Ah ? Hé bien, pour quand est prévue cette visite ?
- Le courant de la semaine, nous n’en savons pas plus. Notre hôte réussit apparemment à cacher sa destinée grâce à de puissants sorts, aveuglant notre Oracle.
- Bien. Attendons alors.

La suite fut donc l’arrivée de Dame Comète. Resplendissante dans des habits pourtant simples pour une Dame de son rang, Lord dingo ne vit cependant que la débauche technologique du Queen Esmeralda, et ne put s’empêcher de soupirer. Encore une personne avalée par la technologie. Mais son regard s’arrêta alors sur l’épée rangée dans son fourreau qui ornait superbement sa taille. Il ne put s’empêcher de faire le rapprochant avec l’Excalibur de son ancienne Reine Arturia, et de se demander quels pouvaient être les pouvoirs de cette Dame et de cette lame. Quand il la vit la sortir de son fourreau, il en resta béat d’admiration. Cette épée était d’une essence rare, née des mains d’un forgeron surdoué sans aucun doute. Il se demandait cependant si une telle perfection pouvait contenir des sorts.

Puis vint la distribution des présents. Quand Dame Comète lui remit Gúthwinë, il lui fut très reconnaissant. Cette lame était également d'une perfection hors du commun, bien plus que celle que lui avait fournie des années auparavant la fée Viviane. Cependant, Gúthwinë ne semblait pas enchantée. Peu importe, Lord dingo y avait décelé un certain potentiel de magie, et ne se priverait pas pour enchanter sa nouvelle lame. Mais soudain, Lord Byron parut entrer dans une folie destructrice. Ses deux épées venaient d’engager sans raison apparente une lutte sans merci, qui ne pourrait se solder que par mort et destruction. Mais pétrifié par le spectacle, Lord dingo ne pouvait agir. Alors qu’il pensait résolument à Excalibur, il vit Gúthwinë lui échapper des mains et rejoindre les autres épées au combat.

Puis plus rien, le vide, un trou noir. Puis rouge. Rouge sang. Le sang qui coulait le long de sa joue, de son bras, de ses jambes. Comme les autres Lords, Lord dingo gisait dans son sang, mais ne semblait pas grièvement blessé. En ouvrant les yeux, il vit Dame Comète user de ses joyaux pour sauver Lord Byron, tout en la voyant s’épuiser … « Manque de mana » pensa-t-il, « étonnant pour quelqu'un qui a su déjouer notre Oracle ». Toujours est-il qu’une explication était attendue sur la présence de cette épée du Chaos. Lord dingo prêta alors assistance aux autres Lords, tandis que les soldats faisaient enfin leur apparition, digne de la cavalerie : en retard … Cependant Lord dingo se refusa à partir. S’il était certes déçu du comportement de Lord Byron, il ne pouvait s’en retourner pour ne pas froisser Dame Comète. Et puis il y avait Gúthwinë, qu’il espérait bien revoir entre ses mains.




[HRP]
Bienvenue en ces lieux.
Désolé de m'immiscer dans le RP hein, m'enfin pour une fois que je suis cité quelque part, je ne pouvais m'empêcher ! Même si je n'ai en rien fait avancer l'histoire en fait ...
Coone, tu n'es pas obligé de réagir si c'est juste pour commenter le passage où tu apparais !
[/HRP]

Tandis que Lord Dingo se demandait encore ce qu'il allait faire, les premiers soigneurs arrivaient sur le pas de la porte. Sur leur visage, on pouvait voir à quel point ils accusaient le coup de voir la salle ainsi dévastée.

Leur regard se tourna vers Dame Comete, un regard noir d'accusations muettes et de rancoeur.

Soignez Dame Comete en priorité, ordonna Lord Karme. Grâce à elle, nous sommes encore tous en vie !

Sur ces mots, Dame Comete, maintenant assise au sol, le dos contre le mur, ouvrit les yeux et dit :

Messieurs, reprenez vos épées et rangez-les au fourreau. Il n'est pas bon de les garder ainsi nues sans raison. J'aurai toutefois besoin de communiquer avec une gardienne de ma planète car après ce qui vient de se passer ici, vos épées devront devenir partie intégrante de vous. Si cette histoire venait à franchir les murs de ce Palais, la galaxie toute entière souhaiterait s'emparer de vos lames puisque ce sont elles qui ont chassé celle que nous ne devons pas nommer.

Les Lords échangèrent des regards interrogateurs par-dessus les têtes des soigneurs qui pansaient leurs plaies. Une fois les plaies bandées, ils furent tous escortés hors de la pièce et Lord Nucleo donna l'ordre de sceller la porte. Un passage s'était ouvert et la pièce y menant devait être condamnée !

Lord Byron et Lord Karma escortèrent Dame Comete jusqu'à la salle des relais, d'où elle envoya un message vers la Tour d'Arilinn, sur sa planète. Elle demanda alors à la Gardienne d'apporter 34 pierres matrices et de venir en personne au Palais pour une mission d'une importance capitale. Lorsqu'elle coupa la communication, elle se tourna vers Lord Byron.

Lord Byron, savez-vous pourquoi cela s'est produit ? En avez-vous la moindre idée ?


[HRP]
Tu as bien fait de t'immiscer dans ce RP. Je ne l'ai pas créé pour être la seule à y poster et j'avoue que la tournure que prend cette histoire me donne de plus en plus envie d'en lire davantage

Alors que ceux qui sont inspiré n'hésitent pas à ajouter leur plume à cette prose !!!
[/HRP]

Dame Comete demeura silencieuse pendant quelques instants qu'elle mit à profit pour observer Lord Byron.Il lui semblait, maintenant qu'il avait soulagé sa conscience du fardeau qu'il avait porté en lui pendant si longtemps, que les rides de son visage se résorbaient, que le gris de ses cheveux s'estompait pour leur redonner leur couleur d'antan...

- Messire, me permettrez-vous de voir ce joyau une nouvelle fois, je vous prie ? demanda-t-elle.

Mettant la main à la poche, il ressortit le bijou avec lequel il avait touché le front de Dame Comete dans la salle de réunion maintenant dévastée et condamnée. Dame Comete l'observa un long moment. On aurait dit qu'elle ne respirait plus, qu'elle était devenue une statue. Puis, elle releva les yeux et croisa le regard de Lord Byron. Ses yeux étaient redevenus aussi bleu que lors de la terrible bataille qu'elle avait livrée à Stormbriger.

- J'entends la voix de ce bijou résonner dans ma tête... Il me raconte un exode...Un exode précédent l'arrivée de l'épée maudite sur un monde de perfection... Melpomennia... Ce monde se nommait Melpomenia.

Je vois une enfant être arrachée aux bras de sa mère car l'oracle lui promet un destin hors du commun... Cette fillette doit devenir la mère d'une nouvelle lignée de gardiennes mais ce secret demereurait ignoré. Je vois sa mère qui était d'une rare beauté...

Il y a de grands cris juste avant de faire embarquer les colons dans les vaisseaux qui doivent partir. On leur ordonne de se dépêcher car le Chaos commence déjà à ouvrir une brèche dans le bouclier de la station orbitale. Puis les vaisseaux sont partis et plus personne j'amais n'a reçu de nouvelles de ceux laissés derrière.

C'étaient les meilleurs Gardiens... Pendant des semaines, la petite flotte a erré jusqu'à trouver une planète tournant autour de l'étoile Tau Ceti, située dans la constellation de la Baleine. Le monde de l'Aube... Aurora... Ma planète...

Les exilés s'installèrent sur leur nouveau monde et attendirent longtemps un signal qui ne vint jamais, un signal qui leur signifierait qu'ils pourraient revenir sur leur planète et embrasser les proches qu'ils y avaient laissés.

Je vois la petite fille grandir et devenir une femme, apprendre les arts du combat à l'épée. Puis elle-même devient mère et transmet son savoir à sa fille. Je vois des générations de filles se succéder. Toutes apprennent l'art du combat à l'épée et on dirait que ce savoir est en elles avant même leur naissance...

Clignant des yeux, elle regarda bizarrement Lord Byron puis ajouta :

- Toutes les cinq générations, une de ces filles se nomme Joie. Par tous les Dieux, serait-ce possible ? Croyez-vous que...

Lord Byron regarda Dame Comete et hocha la tête.

- Dame Comete, je pense que vous n'êtes pas Joie, mais sans conteste, vous êtes sa descendante et, étrangement, vous semblez posséder son savoir. Cette pierre que vous portez autour du cou, cette pierre-matrice, d'où la tenez-vous ?

- J'ai été formée à la science des matrices à la Tour d'Arilinn où l'on m'a appris à utiliser les pierres étoiles, car c'est ainsi que nous les nommons. Ces pierres permettent d'amplifier les ondes psy emises par le cerveau de certaines personnes. Ma mère fut également formée à Arilinn, de même que la mère de ma mère. Et c'est ainsi depuis des temps immémoriaux.

Elle se tut un bref instant, se replongeant dans ses souvenirs, ses yeus reprenant leur couleur normale, un sourire éclairant son visage.

-Je me souviens d'une chose étrange. Lorsque je fus admise à la Tour d'Arilinn, avant de me donner ma pierre étoile, on m'a fait regarder dans une matrice beaucoup plus grosses que toutes celles que j'ai vues avant ou après ce jour. Elle semblait vivante, plus vivante qu'une matrice accordée à un être humain... Aucun autre Aurorain ne regarda dans cette matrice, pas même la Gardienne.

Je me revois plongeant mon regard à l'intérieur et me sentir comme happée DANS la matrice. Mais je n'en garde aucun autre souvenir, hormis d'avoir entendu Dorilys d'Arilinn, la Gardienne, m'ordonner de plonger mon esprit au plus profond de Joie. Sur le coup, j'ai supposé qu'elle parlait du sentiment.. Mais au vu de ce qui s'est passé aujourd'hui, je n'en suis plus si certaine...

Se tournant alors vers les Lords présents, elle leur dit :

- Mes amis, je sens en chacun de vous une puissance qui ne demande qu'à être canalisée. Comme le savent déjà Lord Byron et Lord Karma, j'ai fait mander la Gardienne d'Arilinn qui doit apporter des pierres étoiles avec elle. Ceux qui le souhaiteront pourront avoir leur propre pierre étoile et seront formés à son utilisation.

En portant ces pierres nues, vous verrez certaines de vos aptitudes être décuplées. En les portant enveloppées, comme moi en ce moment, ces aptitudes seront présentes en leur état normal. Toutefois, jamais vous ne devrez laisser quiconque toucher vos pierres étoiles car cela pourrait vous tuer.

Elle les regarda alors à tour de rôle. Petit à petit, ils acceptaient l'extraordinaire histoire de Lord Byron et le fait qu'étrangement, son destin et celui de Dame Comete aient pu être si étroitement liés. Au bout de quelques minutes, Lord Karma se leva.

- Mes amis, Dame Comete, nous sommes, je crois, tous épuisés par les événement de la journée. Je suggère que chacun regagne ses quartiers et prenne un repos bien mérité. Lord Coone, je vous confie Dame Comete. Accompagnez-la jusqu'aux appartements que nous lui avons réservés afin qu'elle aussi puisse prendre un repos bien mérité.

Un autre seigneur.. Une autre planète.. Un autre univers..



Mad' se réveilla en sursaut. Machinalement, sa main droite chercha le magnum qui demeurait sous son oreiller. De l'autre main, il leva la sécurité avec une rapidité impressionnante dûe à l'expérience de nombreux assauts nocturnes. Il ajusta son arme devant lui, les deux bras tendus vers la personne qui approchait de son lit.

Seigneur, j'ai un message pour vous, dit le majordome avec un calme déconcertant.

Mad', le gobelin fanatique des armes à feu, lâcha son arme et la déposa sur ses draps mouillés par la sueur. Qui pouvait bien le déranger à une heure si matinale.. Il leva son regard vers l'immense horloge en acier chromé qui ornait le mur qui se trouvait en face de lui: 14:52. Eh bien.. quand faut y aller, faut y aller.

Merci, Bastian. De quoi s'agit-il? demanda le gobelin en se frottant les yeux.
Votre ami, Mr Samasouky, a une requête à vous soumettre.
Hmm.. Quel genre de requête? questionna le gobelin, le sourcil froncé.
Je n'en ai pas la moindre idée. Il a dit qu'il préférait vous en parler via entretien privé sur son propre serveurcom.
Bien, mettez-moi en relation.

A ces mots, un écran dont la taille n'excédait pas un mètre sur un descendit du plafond, et l'écran affichait des phrases codées incompréhensibles qui se succédèrent pendant à peine quelques secondes. Ensuite apparut la tête de Samasouky.

Plop Sama', comment va?
Ca va, on fait aller. Dis-moi, tu pourrais me rendre un service?
Propose toujours, je verrai, dit le gobelin avec un sourire.
Alors, voilà. J'ai quelques problèmes en ce moment. Et j'aurai besoin que tu t'occupes d'un de mes empires.
Ce n'est que ça? Ca devrait pas trop poser de problème! C'est à combien d'heures de chez moi?
C'est là, le petit problème.. C'est à quelques années-lumière de cet univers.
Ah.. Effectivement.. Mais, tu fais comment pour gérer ton empire?
Eh bien, j'vais t'expliquer tout ça. En fait, régulièrement, je crée un clone de ma personne afin de s'occuper de cet empire trop lointain. Malheureusement, le clone a eu de sérieuses défaillances récemment. Le système a l'air d'être envahi par un quelconque virus.. Le temps que je rétablisse ça, tu peux t'occuper de mes affaires dans cet empire?
Eh bien.. oui, oui, il me semble que plusieurs de mes alliés disposent de ce système de clonage. Par contre, le mien ne dure qu'environ un mois. Ca ira?
Hmm.. Oui. Je pense que ça sera suffisant. Bon, je te donnerai les objectifs et les détails plus tard, merci!
C'n'est rien, à plus!

L'écran s'éteignit alors, et remonta ensuite vers le plafond. Le gobelin se leva et enfila un jean's froissé. Il se demandait de quelle manière avait été fondée la puissance de l'empire de son ami..

Un appel urgent du Jardin, entendit Mad', alors qu'il surveillait la construction de ses nouveaux destructeurs.
Ah, tiens.. Ordinateur, faites-moi parvenir le message.
Impossible, Monsieur. La reconnaissance vocale est nécessaire pour lire le message.
Eh bien, activez le détecteur, que je cause un peu à ce message.
La voix de Monsieur Samasouky est requise, et non pas la vôtre.
Ah.. eh bien, tant pis, dit le gobelin en se replongant dans la conception de ses vaisseaux immenses et onéreux.

Mad' arriva devant les immenses portes du Jardin. C'était la seconde fois qu'il voyait ces magnifiques portes, et la première fois qu'il était venu dans le Jardin, il s'était rapidement présenté aux membres de l'Eden, et était reparti le plus vite possible, car l'organisation minière de l'empire était.. désastreuse. Le travail à accomplir était gigantesque, car la production était pitoyable, à part quelques planètes où les extractions pouvaient assurer une rentabilité minimale. Au moment de rencontrer les commandants de flotte et l'armada samasoukienne, le clone-gobelin avait été surpris par la taille étonnament petite de la partie de la lune attribuée aux vaisseaux spatiaux. Quelques chasseurs lourds en désordre, quelques centaines de croiseurs et de recycleurs.. Rien de bien impressionnant. En même temps, aux vues de la production.. Ca va être dur. Mais, il avait aperçu, quelques jours plus tard, qu'il avait omis de passer en revue un dernier hangar sur la lune. Ne nourrissant aucune illusion, Mad' se rendit devant le bâtiment, et fit lever les grandes grilles blindées dudit hangar.

Ow..

Devant lui s'étendait des rangées d'immenses destructeurs, et tous les commandants de ces vaisseaux étaient chacun devant leur véhicule attribué, formant un spectacle impressionnant de beauté et de puissance. Le nombre de destructeurs présents était supérieur à tous les vaisseaux de la base réunis qu'il avait pu voir jusque là.. Magnifique.

Eh bien, Sama', on dirait que tu mises tout sur ces gros bébés.. murmura le gobelin pour lui-même.

La porte du Jardin s'ouvrit. Mad', perdu dans ses pensées, se remémorant son arrivée sur la planète-mère de Samasouky, s'écarta en voyant un coursier courir vers la sortie. Le coursier passa en trombe devant lui, puis ralentit à la vue du Général gobelin, puis enfin revint voir ce dernier.

Lord.. Mad'?
Hmm.. Si ça vous fait plaisir de m'attribuer ce titre, soit.
Le Conseil des Lords vous a convoqué il y a quelque temps. Les Lords sont intrigués par cette absence. Ils m'ont ordonné de vous dire que vu l'importance du message, vous auriez dû absolument venir, ou, dans le pire des cas, signaler votre..
Attendez. Quel message? Le seul que j'ai reçu ces derniers jours est un message attribué à Samasouky.

Le coursier fronça les sourcils, leva les yeux au ciel en réfléchissant, puis ses yeux grossirent légèrement, et il finit par se mordre la lèvre inférieure en disant:

Je vais me prendre un de ces savons, moi.. Veuillez me suivre, s'il vous plaît. Je vais vous conduire à la Chambre des Lords. De graves évènements ont eu lieu, hâtons-nous.

Alors que nous entrions dans une grande salle aux murs et aux occupants meurtris, le coursier reprit la parole:

Mes Seigneurs.. Veuillez m'excuser, mais je vais devoir retarder quelquepeu votre repos..

[HRP= Me voilà ]

Lord dingo avait écouté d’un air plus que songeur l’histoire contée par Lord Byron. Il n’avait pas l’âme d’un explorateur des grands espaces infinis ; quand il utilisait l’un de ses vaisseaux ce n’était que par pure obligation professionnelle, rarement pour le plaisir unique que cela procure. Alors pour lui, cet explorateur venu d’un autre temps, contant une histoire d’une planète inconnue lointaine tout en étant proche où s’était donc déroulé un combat des plus improbables, tout cela le laissait plutôt froid. Néanmoins il en avait tellement vu, et encore plus lu, que tout lui paraissait plausible bien que surréaliste au premier abord.

Pourtant, Lord dingo ne partageait pas le même pardon que Lord Karma, cependant son chef. Il n’arrivait pas à accepter qu’un Lord, qui plus est l’un des plus puissants d’entre eux, puisse avoir caché une telle histoire à ses frères d’armes, ses compagnons, sa famille en réalité. Quelle que soit l’importance de la douleur qu’il ait pu ressentir, Lord Byron aurait dû en parler, afin que tous ensemble ils puissent trouver une solution, ce qui aurait pu le libérer de son « fardeau ».

Mais après que Dame Comète eut donné du crédit aux dires de Lord Byron, Lord dingo ne savait plus où il en était. Il acceptait sans broncher le fait que Dame Comète soit une femme de haute lignée, elle en avait la stature et il se dégageait d’elle, en plus de la grâce et l’assurance humaines, toute une symbiose magique faisant d’elle un être à part. En ce qui concerne Lord Byron, le diagnostic restait réservé. Lord Byron lui semblait être un sorcier sans âge, qui avait traversé les siècles sans dommage apparent, tout en étant porteur d’une des plus grandes armes de destruction massive jamais imaginée. Et en l’ayant caché à tous.

Puis vint l’annonce de Dame Comète du don de pierres étoiles, sorte de joyau catalyseur de mana, permettant de voir ses pouvoirs décupler. Au premier abord cela semblait inutile à Lord dingo dans sa vie de tous les jours, puisqu’en tant qu’ingénieur en chef de l’EdenLord chargé des productions, il n’utilisait jamais ses capacités physiques, par ailleurs affaiblies. Mais dans le même temps, de par son passé de guerrier auprès d’Arthur, il avait gardé ancrée en lui cette vision d’Excalibur l’épée magique et de son fourreau invincible. Et de se dire qu’en associant la pierre étoile non pas à lui-même mais à Gúthwinë, et en y ajoutant ses propres talents de guerrier, il pourrait ainsi obtenir une arme d’une efficacité redoutable, se rapprochant même de cette sombre épée de Lord Byron.

Lord dingo se voyait ainsi torturé dans son esprit entre deux sentiments très antagonistes. Le désir de partir loin, de rejoindre ses chantiers voire même de prendre le chemin de l’exil, afin de montrer à Lord Byron combien il désapprouve toute sa conduite, et l’envie de rester, titillé par l’envie de découvrir toute l’étendue des pouvoirs de ces fameuses « pierres étoiles ».

Et alors qu’il songeait toujours à l’attitude à tenir, quand tous ne pensaient qu’au repos, voilà que déboulait dans la pièce un parfait inconnu répondant au nom de Mad’. Ah oui, Mad’, le second couteau de Lord Samasouky. Que venait-il faire ici d’ailleurs, au beau milieu d’une affaire ne pouvant que le dépasser ?



[HRP]
désolé Byron, mais je crois que je t'aime pas là ^^
bon, sinon, pas de dialogues, que de la réflexion ... il est chiant ce dingo hein ? à chaque fois on croit qu'il va se passer quelque chose, mais nan, il passe son tour ^^
[/HRP]

[HRP] lol, j'espère que ton ressentit n'est lié qu'au rp mais je te connais depuis un bout de temps et je pense que oui^^, donc ton rp pour moi nickel ça me permettra de relancé un peu et j'attendais bien que quelqu'un apporte ce ressentit, ça ne serait pas marrant sinon lol... [/HRP]

[HRP]
Me revoici après quelques soucis de ligne qui m'ont forcée à un MV imprévu de deux semaines. Je suis heureuse aussi de constater la relance de cette histoire et j'attends la suite avec impatience...
[/HRP]

Quelques jours après les événements qui avaient laissés les Lords songeurs, une triste nouvelle leur advint. Lord Karma avait été cruellement blessé et ne pourraient plus, désormais, assurer les charges qui étaient les siennes.

Il fit donc savoir à tous ses amis qu'un valeureux guerrier, répondant au nom de Xanatos, prendrait sa succession. Lord Karma demanda également à Dame Comete ce qu'il devait faire de Glamdring, l'épée qu'elle lui avait offerte. Celle-ci lui répondit que l'épée lui appartenait de droit, et qu'il pouvait donc en faire ce qu'il voudrait.

Lord Karma prit donc la décision, à contre-coeur, de confier Glamdring à Lord Xanatos, son successeur. Ainsi, il espérait que Glamdring deviendrait l'un des symboles du pouvoir dans son fief.

Ces événements arrivèrent presque à faire oublier l'autre événement majeur qui survint cette même journée.. En effet, Dorilys d'Arilinn, gardienne d'Arilinn, venait d'arriver au Palais aux Mille Glaces avec les pierres-étoiles demandées par Dame Comete.

Aussitôt qu'elle en fut informée, Dame Comete fit une demande qui en surprit plus d'un. Elle demanda à Lord Byron, dont plusieurs se méfiaient désormais, d'aller personnellement chercher Dorilys d'Arilinn à l'astroport et de l'escorter en personne jusqu'à la nouvelle salle du conseil, l'ancienne ayant été condamnée. Les issues en avaient en effet été scellées avec des briques et des pierres afin d'y enfermer à jamais le mal qui s'y était réveillé.

Lorsque tous furent installés, Dame Comete prit la parole.

- Mes amis, Dorilys d'Arilinn, ici présente, va installer un sort de Vérité et nous demanderons à Lord Byron de répéter devant tous sa terrible histoire.

La leronis Dorilys dévoila la pierre qui ornait son cou, et tous virent une pierre semblable à celle portée par Dame Comete. Mais cette pierre était plus grosse encore et les palpitations qui l'habitaient firent détourner le regard à tous car elle leur donnait la nausée.

- A la lumière du feu de cette pierre, que la vérité illumine la pièce où nous nous trouvons.

A peine eut-elle fini de prononcer ces mots que du coeur du petit joyau bleu, une lueur monta, éclaira lentement la figure de la léronis et s'insinua dans la salle, passant lentement de visage en visage.

- C'est fait, ma Dame. La vérité seule pourra être dite ici tant que brillera la lumière bleue. Si cette lumière se retire du visage de l'un de nous, cela signifiera que cette personne ment

Dame Comete se tourna alors vers Lord Byron et lui fit un signe discret, pour l'encourager à répéter devant tous son histoire. Lord Byron, commença alors son récit, sans rien oublier : comment il avait accompagné Karesh, comment ils avaient trouvé la planète oubliée, comment ils avaient exploré la station orbitale et trouvé la salle où l'épée et la femme spectrale s'affrontaient, comment, en s'approchant, il avait perturbé l'équilibre fragile qui les maintenaient dans la terrible stase de combat qui les unissait et comment le combat avait cessé, mais qu'il était devenu la prison qui enfermerait les deux forces opposées jusqu'à ce qu'elles se libèrent et que l'une d'elles soit vaincue.

A aucun moment la lumière bleue ne faiblit sur son visage et tous surent qu'ils avaient entendu la vérité. Lord Dingo, qui ne savait toujours que penser, prit alors la parole :

- Byron, nous nous connaissons depuis longtmemps. Comment se fait-il que vous n'ayez jamais fait la moindre allusion à tout ceci ? Je nous pensais amis alors qu'en réalité, vous portiez sur vous le plus terrible fléau qui aurait pu frapper cette Univers ! Sans dame Comete...

- Lord Byron, je me suis peut-être levée, et aipeut-être combattu celle qu'il ne faut point nommer, l'interrompit Dame Comete, mais n'oubliez pas que sans Lord Byron, je n'en aurais sans doute pas trouvé la force... Sans Lord Byron et sans... le joyau laissé par... mon ancêtre... Oui, je le sais aujourd'hui. Ma rencontre avec Lord Karma n'était pas fortuite. Elle était inscrite dans les lignes du temps depuis le jour où mon peuple s'enfuit en exode de son monde natal.

Elle entreprit alors de raconter à tous ce que le joyau de Lord Byron lui avait apprit en ce jour terrible où ils avaient tous été blessés tant dans leur chair que dans leur esprit, ce jour où Dame Comete était arrivée au Palais. Une fois encore, la lumière bleue ne faiblit point sur son visage serein.

- Voilà. Désormais, vous connaissez tous la vérité telle que nous la connaissons. Pour ma part, Lord Byron, qui a si cruellement souffert pendant toutes ces années, conservera tout mon respect et ma confiance. Il n'était pas volontaire pour porter son fardeau... Il lui fut imposé par un malheureux hasard de circonstances. Quelqu'un a-t-il d'autres questions ?

Elle attendit un bref instant, le temps que ses paroles fassent leur chemin dans les esprits des Lords assemblés. Lorsqu'il entendit Dame Comete répéter devant tous qu'elle lui conservait sa loyauté et son amitié, Lord Byron, qui s'était vouté depuis le Fameux jour, se redressa et l'on pu voir qu'un peu de son ancienne assurance lui revenait. Lentement, un par un, tous les lords présents acquiescèrent aux paroles confiantes de Dame Comete et elle sut qu'elle avait marqué un grand point en faveur de Lord Byron.

- Assez parlé de ces événements mes amis. Il est temps de nous occuper des pierres étoiles apportées par la léronis d'Arilinn. Dorilys, comment souhaitez-vous procéder pour accorder les matrices aux lords ?

- J'aurais besoin d'une pièce calme où je pourrai m'isoler avec eux, un par un. Selon vos capacités, je vous offrirai le choix entre porter vos pierres-étoiles autour du cou, comme Dame Comete et moi-même, et vous apprendrai à vous en servir. Vous aurez également le choix de les accorder à vos pensées et de les incrustrer dans un objet que vous ne quittez jamais, comme une épée où un bijou... Lequel d'entre vous sera le premier et me montrera où nous travaillerons ?

- Dorilys, serez-vous donc seule pour les assister dans leur apprentissage de la maîtrise des pierres-étoiles ?

- Que nenni ma Dame. Mon cercle me suit par le prochain transporteur venant de notre monde. Ils ne devraient plus tarder désormais et votre assistance nous sera également d'un grand secours si vous trouvez un peu de temps à nous consacrer.

- Dorilys, vous m'avez tout appris ! Je serai honorée de vous porter toute l'assistance dont vous aurez besoin.

Lord Dingo prit alors la parole.

- Dame Dorilys, croyez-vous qu'il vous soit possible de montrer simultanément à deux personnes l'usage de ces étranges pierres ? J'ai été l'un des plus sceptiques quand à l'honnêteté de Lord Byron avec toute cette affaire, et je souhaiterais, si vous le croyez possible, que vous nous appreniez à tous deux en même temps ? J'aimerais par là montrer à Lord Byron que je lui rends toute mon amitié et tout mon respect.

- Cela est inusité mais c'est d'accord. Lord Byron, Lord Dingo, montrez-moi le chemin. L'apprentissage débute maintenant.

Lord Dingo ouvrit le chemin et Dorilys d'Arilinn et Lord Byron lui emboîtèrent le pas. Les lords, ne sachant trop que faire, se regardèrent comme la limière bleue du sort de Vérité s'estompait, puis disparaissait avec le départ de la léronis. Dame Comete leur dit alors qu'ils pouvaient tous retourner vaquer à leurs occupations et que la gardienne d'Arilinn les ferait mander en temps et en heure.

La compagnie se dispersa et Dame Comete demeura seule un instant dans la salle maintenant silencieuse. Elle murmura :

- Karma, mon ami, vous me manquerez. Mais je saurai me montrer digne de l'amitié que vous m'avez accordée et je combattrai désormais en votre nom autant qu'au mien.

[HRP]
Je trouvais qu'il était temps de reprendre cette histoire car elle est très prometteuse et je pense que plusieurs apprécient de lire les idées des uns et des autres, qui contribuent à l'enrichir à chaque nouvelle intervention.

J'espère que Lord Dingo ou Lord Byron prendront la plume à ma suite afin de nous raconter le début de leur apprentissage avec les pierres-étoiles, et afin de savoir également s'ils ont décidé de les porter au cou ou de les enccastrer dans leurs épées afin qu'à jamais, leurs esprits guerrier de fines lames habitent les épées qui leur ont été offertes afin de pouvoir, qui sait, guider la main des Lords moins expérimentés qui pourraient, un jour, prendre leur succession à la tête de leurs domaines respectifs.
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[HRP]
Je relance cette histoire, je ne sais pas si je pourrais la continuer longtemps, mais si on réussissait alors à lui donner une fin, ce serait bien.
J'ai trouvé très dommage de devoir aller repêcher ce topic dans les archives, topic qui plus est locké. Je l'ai désormais placé dans le Jardin, où j'espère qu'il restera à jamais.
Bonne lecture à tous.
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Lord dingo avait conduit la gardienne d’Arilinn et son compagnon Lord Byron dans une des nombreuses salles de cérémonies que comportait le complexe d’ambassade de l’EdenLord. Le cercle de Dorilys les rejoignit très rapidement, et on put alors commencer l’apprentissage des pierres-étoiles.

- Bien, Lords. Vous devez à présent choisir sous quelle forme les pierres-étoiles vous accompagneront tout au long de votre destinée. Vous pouvez les porter à votre cou ou bien les faire incruster dans un objet dont vous ne vous séparez jamais. Dans tous les cas, la maîtrise des pierres-étoiles est un long parcours de réflexion intérieure, mais l’ensemble du cercle d’Arilinn sera à vos côtés pour vous guider. Que choisissez-vous ?

Lord Byron prit le premier la parole et déclara :

- En raison de tout ce que j’ai vécu ces derniers temps, je ne souhaite pas disposer d’une épée potentiellement invincible ou presque. Comme on ne sait de quoi demain sera fait, on peut également tout perdre. Je décide donc de porter à jamais une pierre-étoile au cou, afin de me débarrasser à jamais de mes vieux démons et élever mon âme.

Le choix de Lord dingo fut opposé :

- Quant à moi, je souhaite renouer les liens de mon passé lointain. Il y a fort longtemps, je fus l’un des plus proches chevaliers d’Arthur, et en ce sens, je disposais du meilleur équipement. Mon savoir est encore gravé dans ma mémoire. Dame Comète m’a fait cadeau d’un présent remarquable, dont je souhaiterais pouvoir tirer la meilleure quintessence possible. En cela, je souhaite que ma pierre-étoile soit à jamais liée à Gúthwinë.

Dorilys regarda les deux Lords des pieds à la tête, puis de la tête aux pieds, et enfin planta son regard doux, malgré son bleu acier très froid en apparence, dans les yeux de Byron et dingo. Posant l’extrémité de ses mains sur leurs tempes, elle essayait de déterminer le niveau de mana de chacun d’eux. Alors qu’avec Lord dingo tout semblait s’être passé pour le mieux, quand elle répéta l’opération avec Lord Byron, elle ne put s’empêcher de reculée subitement, effrayée par …

- Votre mana n’est pas courante le savez-vous ? Il est effectivement bien plus sage de choisir de porter la matrice autour du cou, elle vous protègera bien plus efficacement, tout en restant vous votre contrôle. Mais en raison du courant obscur qui vous parcoure, votre formation sera beaucoup plus poussée et contrôlée. En ce qui vous concerne Lord dingo, j’ai bien vu vos qualités et nul doute que Gúthwinë associée à une de mes pierres-étoiles sera une association qui fera merveille entre vos mains.

Les Lords prirent acte de la réponse de la gardienne d’Arilinn et comme on les enjoignait, s’agenouillèrent au milieu du cercle des dames d’Arilinn, Lord dingo posant devant lui Gúthwinë. Dorilys leur présenta alors un coffret, contenant plusieurs dizaines de pierres-étoiles.

- Voici toutes les matrices destinées à l’EdenLord. Leurs pouvoirs différent très légèrement et il y a une multitude d’aspects extérieurs qui varient. Cependant, elles peuvent convenir à tous ; le choix que vous allez faire, la destinée vous l’aura commandée. C’est elle qui va vous réunir avec la pierre qui vous sied le mieux. Veuillez donc m’indiquez la pierre dont vous souhaitez voir faire partie intégrante de vous.

Habitué à examiner moult pierres par sa fonction d’Ingénieur en Chef dédié aux Mines de l’EdenLord, Lord dingo désigna rapidement celle qu’il désirait. D’une couleur bleu-vert, reflétant parfaitement les éclats de lumière tout en sachant être transparente, la pierre-étoile échappait à toute forme géométrique prédéfinie. Lord Byron opta pour une autre méthode de choix. Il passa sa main au-dessus de toutes les pierres, et repéra celle qui avait le plus sollicité son courant obscur de mana. Ce serait celle-là. Dame Dorilys comprit la volonté du Lord mais ne put s’empêcher de grimacer un petit peu. Byron choisissait sans doute la voix la plus efficace pour s’extirper du mal qui le ronge, mais c’était aussi la voix la plus compliquée, qui allait demandée bien plus de temps pour atteindre une maîtrise parfaite. Et c’était aussi un défi pour le cercle d’Arilinn.

- Bien. Nous allons désormais procéder à la synchronisation de vos flux avec ceux parcourant les matrices des pierres-étoiles. Pour cela, notre cercle va vous projeter dans un état hypnotique. Vous ne sentirez rien, mais vos sens seront mis à forte contribution.

Le rituel d’Arilinn put alors être engagé. Par souci de préservation de cette lointaine pratique, se transmettant uniquement à travers le domaine d’Arilinn à de très rares exceptions près, comme Dame Comète, nous ne nous attarderons pas plus sur le déroulement de la cérémonie.







Lord Byron et Lord dingo étaient allongés à même le sol de la salle. Un sol cependant des plus confortables, recouvert d’une moquette si épaisse qu’elle étouffait tous les bruits. Ils recouvraient lentement leurs esprits, entourés des soins du cercle d’Arilinn. Quand ils furent prêts, Dorilys leur annonça que tout le processus s’était parfaitement déroulé.

- Lord dingo, voici Gúthwinë. Là où se rejoignent lame, garde et pommeau est enserrée la pierre-étoile. Elle vous délivrera toute sa puissance après un apprentissage auprès du cercle des Lames d’Arilinn, qui devrait durer quelques mois au vu de votre niveau. Mais toute une vie sera insuffisante pour que vous maîtrisiez entièrement son utilisation.

Après une petite pause elle poursuivit :

- Lord Byron, vous avez désormais autour du cou votre pierre-étoile, scellée dans un collier d’or et de platine. Elle vous diffuse actuellement un sort pour maîtriser le courant obscur de mana qui vous traverse. Cependant, il vous faudra plusieurs années d’apprentissage et d’introspection pour être totalement libre de vos démons. Pour cela, le mieux serait que vous nous rejoigniez en Arilinn. Nous avons toutes conscience que cela vous éloignera de l’EdenLord, cependant c’est la meilleure des solutions afin que nous puissions avoir à portée toute notre science. De plus, vous pourrez exceptionnellement recevoir des visites de vos camarades ou de Dame Comète.

A ces mots, le visage de Lord Byron s’assombrit. Lui qui avait tant misé sur l’EdenLord et sa communauté pour lui faire oublier ce qu’il avait vécu, il devait quitter se havre de paix. Mais il savait qu’il n’aurait pas deux fois cette chance.

- J’accepte de vous suivre en Arilinn, Dame Dorilys. Je m’investirai plus que jamais dans l’apprentissage et l’usage de ces pierres-étoiles, afin de devenir un homme neuf et pur. Je ferai mes adieux à l’EdenLord dans les jours qui viennent afin de vous rejoindre.
- Pour ma part, je souhaiterais accompagner Lord Byron en Arilinn, travailler la maîtrise de Gúthwinë tout en me sachant proche de lui.

Dame Comète, qui avait suivit toutes les étapes en retrait, assistant par moment Dorilys, le coupa net :

- Je crains qu’il vaille mieux que vous restiez ici Lord dingo. L’EdenLord a subi une perte immense avec le retrait de Lord Karma. Le départ prolongé de Lord Byron est incompatible avec votre propre départ. L’EdenLord a encore besoin de vous, et les Lames d’Arilinn peuvent très bien venir vous enseigner l’art des pierres-étoiles ici.

Lord dingo se résigna à ce qui apparaissait le mieux pour l’EdenLord. Il continuerait à extraire de son sol les meilleures ressources, tout en recevant en son domaine les meilleurs éléments d’Arilinn. Lord Byron partit quelques jours plus tard en compagnie de Dorilys, vers une destination inconnue. Son apprentissage s’annonçait dur, mais il avait la foi et recevait le soutien de Dame Comète, avec laquelle il entretenait désormais une relation des plus étranges.

[HRP]Je suis heureuse et honorée que notre histoire commune ait trouvé sa place au sein du jardin. Je m'efforcerai donc de continuer d'y apporter ma touche, et assisterai Dingo et tous ceux qui souhaiteront y participer à en trouver l'aboutissement.[/HRP]

Quelques temps plus tard, le Queen Emeraldas s'annonça auprès des contrôles de l'astroport jouxtant le Palais aux Mille Sphères. Aussitôt l'élégant vaisseau posé, Dame Comete en émergea et se dirigea prestement vers le Palais, où elle se savait attendue.

Elle franchit le poste de contrôle et un soldat la conduisit vers la nouvelle salle de réunion qui avait été aménagée. Passant devant l'ancienne salle, un frisson la parcourut des pieds à la tête tant le souvenir de ce qu'elle y avait vécut était toujours, et le serait à tout jamais, intense et douloureux. Elle fut rapidement introduite devant les Lords.

- Mes amis, je suis heureuse de vous revoir. Je vous apporte des nouvelles de votre compagnon Lord Byron. Il se porte aussi bien que faire se peut, mais sa reconstruction mentale est lente et ardue. Il acquière lentement la maitrise de sa pierre-étoile, et ce faisant, il arrive à combattre l'obscur qui s'est jadis emparé de lui, contre son gré.

Lord Dingo lui répondit :

- C'est là une nouvelle formidable que vous nous apportez Dame Comete. Je suis heureux pour lui. Mais avez-vous donc fait tout ce trajet dans le seul but de nous apporter des nouvelles de notre ami ?

- Non, bien sur que non. Le Cercle des Lames d'Arilinn m'a demandé de venir près de vous, afin de mettre à l'épreuve ceux d'entre vous qui ont fait enchâsser leur pierre-étoile dans leur épée. J'ai demandé au Cercle d'envoyer un autre émissaire car je n'ai nulle envie de me battre, même amicalement, contre l'un d'entre vous, mais ils ont insisté.

Lord Coone prit alors la parole :

Dame Comete, ceux du Cercle qui nous ont instruit n'ont eu de cesse de vanter les mérites de la meilleure d'entre eux... Et cette personne, c'était vous !

- J'ignorais qu'ils avaient une si haute opinion de moi... Quoi qu'il en soit, j'attendrai que vous soyez prêts et nous pourrons nous affronter en toute amitié. Je resterai quelques temps parmi vous, afin d'assister ceux qui en ont toujours besoin à parfaire la maitrise de leur arme enchantée, puis, je rentrerai à Arilinn afin d'aider Byron de mon mieux.

- Permettez que je vous reconduise à vos appartements. Vous devez être exténuée après ce long trajet. Nous pourrons mettre au point les arrangements demain.

Sur ce, ils se levèrent tous deux, et Lord Dingo précéda Dame Comete dans le magnifique palais. Le lendemain, Dame Comete défia les Lords l'un après l'autre, et à chaque Lord qui échoua, elle expliqua les erreurs commises. Peu d'entre eux obtinrent un duel nul contre Dame Comete.

Ceux qui assistaient aux duels avaient peine à croire que leur si calme amie était cette furie qui se battait, qui pourfendait et qui parait de tous côtés. On aurait dit que sa vision était de 360° tant son épée était partout où elle devait l'être. Et pourtant, son regard ne quittait jamais celui de son adversaire...

Ce n'est qu'à la fin du dernier duel qu'ils réalisèrent qu'elle avait porté sa pierre étoile nue contre sa gorge. La pierre brillait de mille feux. Aussitôt qu'elle eut remis l'épée au fourreau, elle remit la pierre dans sa pochette de soie.

Se tournant vers les Lords, Dame Comete les salua d'une profonde révérence et leur dit :

- Mes amis, je suis éblouie par la maitrise dont vous avez tous fait preuve au maniement de l'épée. Je n'aurai que peu de choses à vous apprendre, et j'en suis ravie, non pas que je n'apprécie pas votre compagnie, mais cela démontre que vous étiez les dignes récipiendaires des présents que je vous ai fait. Nous reprendrons demain, à la même heure, et j'espère qu'en très peu de temps, vous serez mes égaux au maniement de la plus noble des armes.

Sur ces mots, elle retourna à ses appartements. Les jours qui suivirent se ressemblèrent. Dame Comete poussait toujours plus loin les Lords dans le maniement de l'épée, jusqu'au jour où elle leur fit part de sa fierté de n'avoir su défaire aucun d'entre eux.

- Mes amis, je n'ai défait aucun d'entre vous aujourd'hui, et j'en suis très fière ! Non pas de n'avoir point vaincu, mais de constater que mon enseignement a porté fruit. Je n'ai donc plus qu'une chose à vous dire : tâchez de vous entrainer aussi durement que possible tous les jours ! C'est de cette seule condition que vous arriverez à conserver ce que vous avez si durement acquis. Pour ma part, je rentrerai dès demain porter cette nouvelle à Arilinn ou votre ami Lord Byron doit se languir d'avoir de vos nouvelles.

Le lendemain, comme elle l'avait annoncé, Dame Comete regagna son vaisseau, et le Queen Emeraldas pris son envol. Elle fit mettre le cap sur Aurora, où elle irait retrouver Dorilys d'Arilinn et Lord Byron. Un long chemin attendait encore ce dernier, il savait pouvoir compter pleinement sur le dévouement de Dorilys et de Comete.

Les Lords, eux aussi, savaient qu'ils pouvaient compter sur leur alliée et qu'en cas de besoin, ils n'avaient qu'à lui faire parvenir un message et qu'elle accourerait.

Storm ne se le fit pas dire deux fois et envoya aussitôt le message ci-d dessous à dame comète :

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Salutations dame Comète,

je me permet de vous faire parvenir une petite demande d'aide, suite au départ de xanathos...

De gros besoins libid... poétiques et chevaleresques seront à satisfaire dans l'alliance, durant ce qui pourrait s'avérer être une situation de manque, due à l'accoutumance à une certaine forme de relations amoureuses (tous sexes confondus [hrp] oups, ça marche aussi au sens propre ^^[/hrp])

Je fais voeu ainsi de vous avoir auprès de nous, au sein de notre domaine, en attendant patiemment le sevrage des plus sauvages sado-m.... de nos plus mélancoliques poètes, compagnons des nuits de xanathos

Vous remerçiant pour votre bienveillance, nous vous engageons la notre en retour

Storm
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